Depuis 2011, chaque bien figurant dans une annonce immobilière se trouve étiqueté d\’une lettre. Celle-ci désigne en fait le résultat du DPE (Diagnostic de Performance énergétique). Elle est actuellement énumérée dans la liste des critères de choix, auxquels se réfèrent les acquéreurs.
L\’impact d\’une notation DPE sur le prix d\’un bien
Au terme du DPE, chaque bien est noté de A (performance énergétique optimale) à G (faible performance énergétique). Une étude récemment menée a permis de démontrer que cette note a un impact significatif sur le prix d\’un bien immobilier. Cet impact est toutefois tributaire du dynamisme du marché. En province, le prix d\’un bien noté E accuse effectivement une diminution de 5 % par rapport à celui d\’un bien noté D. Cet écart sera de l\’ordre de 2 % à Paris et de 7 % dans le Sud-Est.
Rehausser la valeur d\’un bien immobilier
Bien évidemment, il est possible d\’améliorer la note DPE d\’un logement au moyen de travaux d\’optimisation énergétique. Pour parvenir à des résultats probants, il suffit de rester dans la logique. L\’isolation des combles et murs doit par exemple être entreprise en amont du remplacement d\’une chaudière. En effet, 25 % des déperditions énergétiques sont attribués à ces deux éléments. Par ailleurs, mieux vaut noter que le cout des travaux d\’isolation thermique s\’avère raisonnable. Dans une maison offrant un espace habitable de 120 m2, une somme avoisinant les 2 500 euros suffit en effet pour isoler les combles. Un budget de 900 euros permet quant à lui d\’assurer le remplacement des fenêtres. L\’installation d\’une chaudière à condensation dans une maison coute 6 000 euros, contre seulement 3 200 euros dans un appartement de 50 m2. De ce fait, 3 000 euros suffisent pour passer de la note E à la note D. Avec 7 000 euros, on peut même monter de deux crans et afficher la note C.
Des coups de pouce pour entreprendre les travaux
En entreprenant des travaux visant à améliorer la performance énergétique de son logement, on ouvre la voie à toute une multitude de « coups de pouce ». L\’on note par exemple le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition énergétique) permettant d\’alléger les impôts sur les équipements à hauteur de 30 %. L\’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) accorde également des subventions relatives aux travaux d\’optimisation énergétique. Le propriétaire se trouve également dans la possibilité de négocier les certificats d\’économie d\’énergie.