S’ajoutant à la ribambelle de diagnostics immobiliers, le certificat de luminosité est le seul qui n’est pas obligatoire. En quelques mots, il s’agit de réaliser le calcul de la luminosité naturelle d’un logement en fonction du mois et de la saison. La disponibilité d’un certificat de luminosité rassure davantage les acquéreurs sur la qualité de vie à l’intérieur de la demeure, et facilite d’autant sa vente.
Certificat de luminosité : quels intérêts pour les acquéreurs ?
L’une des premières questions posées par les acquéreurs est celle de l’exposition du logement à la lumière naturelle. Le degré de luminosité naturelle est donc un facteur clé qui influe grandement sur la décision finale d’achat. Lorsqu’un logement dispose d’un certificat de luminosité, il est possible de connaître exactement la durée de l’ensoleillement et de l’exposition de chaque pièce à la lumière naturelle tout le long de l’année. La luminosité d’un logement est classée de A — pour une luminosité maximale —, à G — pour une faible luminosité —.
Le calcul de la luminosité moyenne naturelle du logement est réalisé pour chaque mois de l’année, selon la saison et pendant les jours sans nuages. Le calcul prend également en compte quelques critères liés à l’aménagement et à l’emplacement du logement. Il s’agit de la superficie des surfaces vitrées, de l’orientation de la maison, de la superficie de chaque pièce, et de la présence ou non d’un élément perturbateur.
Le calcul établit ainsi deux résultats majeurs : la durée de la luminosité naturelle qui correspond au nombre d’heures pendant lesquelles il est possible de s’adonner à la lecture sans allumer une lumière artificielle, et la durée de l’ensoleillement qui est le nombre d’heures de pénétration des rayons du soleil dans chaque pièce de la maison.
Certificat de luminosité : facultatif, mais vivement recommandé
Plus de 97 % des Français pensent que la bonne exposition à la lumière naturelle d’une maison est l’un des premiers critères d’achat de celle-ci. Les potentiels acquéreurs accordent donc une grande importance à ce volet.
Depuis 2017, un peu plus de 5 000 logements disposent d’un certificat de luminosité en France. Bien que ce nombre ne soit pas encore très évocateur, d’autant que le certificat n’est pas obligatoire, la disponibilité d’un certificat de luminosité profite à bien des égards au vendeur. En effet, les acheteurs qui sont à la recherche d’un bien à acheter sont tout de suite rassurés en ayant connaissance du degré d’exposition du logement mis en vente à la lumière naturelle. Ils peuvent ainsi faire des comparaisons entre les logements visités et prendre rapidement leur décision d’achat.