Le jardin n’est pas évalué de la même manière que les pièces dont dispose une maison lors de l’estimation de son prix de vente. Si avoir un espace extérieur donne sans aucun doute plus de valeur au logement, quelques paramètres sont à prendre en considération avant de lui attribuer un prix.
Bien estimer la valeur ajoutée qu’apporte un jardin
Avant d’entamer le processus de vente de son bien immobilier, il s’avère judicieux de procéder tout d’abord à une estimation correcte de sa valeur en tenant compte de sa superficie, sa localisation géographique, son année de construction, etc. À ces critères s’ajoutent d’autres éléments qui rendent nécessaire une évaluation plus approfondie qui est d’ailleurs requise si le logement est doté d’un jardin ou de tout autre type de terrain supplémentaire.
Deux cas de figure sont à identifier pour faire l’évaluation de la plus-value qu’apporte un terrain accessoire à la valeur de l’habitation.
Dans un premier cas de figure, le propriétaire est l’unique maître absolu de son logement ainsi que des espaces extérieurs inclus. Plusieurs méthodes existent pour ajouter de la plus-value au jardin ou au terrain pour l’estimation du prix du logement, l’une d’elles étant la mise en place d’un coefficient de pondération. Cette méthode vise à comptabiliser une partie de la superficie totale du jardin dans la surface habitable du logement.
La surface non comptabilisée sera considérée comme surface non habitable et il faudra se baser sur le prix moyen au mètre carré sur le marché pour avoir une évaluation plus ou moins correcte. Des logiciels et des sites web spécialisés peuvent effectuer l’estimation du bien immobilier en adoptant le coefficient de pondération.
Le deuxième cas de figure concerne un logement avec au moins deux copropriétaires. Dans ce cas, il faudra exclure les surfaces annexes dans l’évaluation de la surface habitable. Le vendeur du bien devra alors déterminer lui-même le prix du jardin joint au logement.
En ville ou à la campagne, le jardin est un atout certain
Les experts du secteur de l’immobilier affirment que l’existence d’un jardin donne bien plus de valeur au logement. Des éléments peuvent cependant affecter le prix du bien immobilier.
En ville, les maisons avec jardin sont très demandées, d’où la flambée des prix. Dans la capitale, un jardin peut accroître jusqu’à + 25 % le prix du logement.
À la campagne par contre, le jardin n’est pas une denrée rare. Presque tous les logements ruraux en disposent et l’acquéreur peut être plus exigeant quant à la forme et à la taille du jardin, l’état des plantes, la présence d’une piscine, etc.