Taxe foncière : une moyenne d\’augmentation de 16 % en 5 ans

Le 14 octobre 2015, l\’UNPI (Union nationale de la propriété immobilière) a publié les résultats de son étude sur la hausse de la taxe foncière sur la période de 2009 à 2014. Ci-après les clés pour comprendre cette augmentation, dont les vagues emportent l\’ensemble des ménages français.


Les explications à attribuer à cette hausse significative

L\’UNPI avance des explications en deux points sur cette envolée de la taxe foncière. D\’une part, cette institution pointe du doigt la hausse des taux appliqués par les départements et communes. Celle-ci s\’est répercutée à hauteur de 7,86 % sur la facture globale. D\’autre part, l\’UNPI accuse l\’augmentation de l\’ordre de 7,94 % des valeurs locatives.

Décortication de la hausse

En la décortiquant, on évalue mieux cette augmentation moyenne de 16,4 % de la taxe foncière en seulement 5 ans. On peut par exemple la comparer avec d\’autres éléments. En effet, durant cette même période, la hausse est de 2 fois et demie supérieure à l\’inflation qui est fixée à 6,5 %. On peut toutefois la nuancer, en référence à la hausse constatée entre 2008 et 2013 qui est de 21,2 %. Il est également possible d\’évaluer cette hausse de la taxe foncière en se référant au montant acquitté par un contribuable. En 2009, si celui-ci a déboursé 1 000 euros, le montant est de 1 165 euros en 2014.

Doit-on s\’attendre au pire ?

À consulter les résultats de l\’étude, l\’UNPI exhorte vraisemblablement les Français à s\’attendre au pire. Cet organisme a en effet clairement indiqué que la hausse concerne 20 grandes villes, soit une augmentation de 100 % par rapport à 2014. On note que le nombre de départements affectés est de 11.

Un classement qui se dessine

Les résultats de l\’étude menée par l\’UNPI ont également permis de dresser un classement des départements les plus touchés. En pôle position, on retrouve la Corse-du-Sud avec une hausse de 70,5 %. Sur la seconde marche du podium se dresse l\’Aisne avec 59,32 %. Le Val d\’Oise ferme le podium avec 58,20 %. L\’Ain pointe en quatrième position avec 42,78 %.

Les départements les mieux épargnés

Quatre départements, dont trois dans les DOM-TOM sont vraisemblablement épargnés par la hausse vertigineuse de la taxe foncière. Dans la liste figure les Hauts-de-Seine qui n\’accuse qu\’une hausse de 5,70 %. En Martinique, le taux est de 7,11 %, contre 7,26 % en Guadeloupe et 7,27 % à la Réunion.