Pour se prémunir d’un éventuel défaut de paiement de loyer de son locataire, le propriétaire peut souscrire une assurance loyer impayé ou GLI. Très pratique, cette assurance s’active lorsque le locataire cesse de payer son loyer en versant au propriétaire l’équivalent du montant restant dû, et ce, tous les mois. Néanmoins, ce remboursement n’est pas systématique. Le propriétaire du bien doit avoir respecté certaines conditions strictes.
Activation du GLI : les conditions
Pour bénéficier d’un remboursement par l’assurance en cas de défaut de paiement du locataire, il faut respecter scrupuleusement les conditions imposées. La compagnie d’assurance choisie doit avoir préalablement approuvé le dossier du locataire. Pour être validé, le dossier doit en général démontrer que le locataire possède un emploi stable – un contrat CDI ou une ancienneté de 3 ans dans sa société – et avoir un revenu mensuel trois fois plus important que le loyer.
Pour pouvoir souscrire un tel contrat, le propriétaire doit également prouver à la compagnie d’assurance que le logement loué respecte à la fois les normes et les critères de décence.
Activation du GLI : les étapes à respecter
Dès les premiers impayés, le propriétaire doit envoyer une lettre de mise en demeure par lettre recommandée à son locataire. Une fois le délai passé, si aucune réponse n’est émise, le propriétaire peut effectuer une déclaration auprès de sa compagnie d’assurance. Celle-ci analyse alors la requête, étudie le dossier – du locataire – et procède au remboursement, si toutes les conditions sont bien respectées.
GLI : quel est le montant de la cotisation ?
Le montant de la cotisation d’un contrat d’assurance loyer impayé varie considérablement selon le contrat et les garanties souscrites. Dans tous les cas, cette cotisation prend généralement la forme d’un pourcentage du montant de loyer, de 3 %, dans le cadre d’un contrat classique. En France, le propriétaire bailleur est parfaitement en droit de retirer le coût de son assurance loyer impayé de ses revenus fonciers. Cette pratique est néanmoins soumise à des conditions, qu’il est préférable de connaitre parfaitement.
GLI : quels risques sont couverts ?
Le contrat d’assurance loyer impayé permet au propriétaire de se couvrir contre non pas un, mais plusieurs risques. C’est le cas des loyers impayés, de la dégradation locative – si le coût de réparation des dégâts causés par le locataire est supérieur au dépôt de garantie – ainsi que de la protection juridique. Cette dernière permet au propriétaire de se faire rembourser le coût de sa défense dans le cadre d’un litige l’opposant au locataire.