Le CITE ou Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique qui devait prendre fin en décembre 2017 est finalement reconduit pour un an. Des modifications sont toutefois appliquées au dispositif, notamment en ce qui concerne, les dépenses éligibles.
2018, l’année de la dernière prorogation pour ce crédit d’impôt
Ce n’est pas la première fois que le CITE est ainsi prorogé. Après celle intervenue à la fin de l’année 2016, cette nouvelle reconduction du CITE pour l’année 2018 est, sans aucun doute, la dernière. Sachant que ce crédit d’impôt prendra officiellement fin le 31 décembre 2018, il s’agit donc pour les contribuables français, de la dernière occasion d’en profiter. Véritablement avantageux, le CITE ou Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique, permet au propriétaire, de financer les travaux de rénovation énergétiques réalisés dans sa résidence principale. Ce crédit d’impôt lui permet également de bénéficier d’un bonus fiscal de l’ordre de 30 %. Pour ce crédit d’impôt, la suppression ne sera toutefois, pas totale.
Dès le début de l’année 2019, il prendra en effet la forme d’une prime pour les dépenses à payer. Contrairement au CITE, cette prime-ci sera versée aux bénéficiaires dès la mise en œuvre des travaux.
Les changements appliqués au CITE
Avec sa reconduction, le CITE s’accompagne de quelques changements. Désormais, seuls les équipements considérés comme clairement efficients dans le cadre de la transition énergétique sont éligibles à ce crédit d’impôt. Depuis le 27 décembre 2017, les dépenses relatives à l’acquisition de chaudières utilisant le fioul comme source d’énergie ne justifient donc plus, l’obtention du crédit d’impôt. Des exceptions sont néanmoins faites, si, un acompte en vue de l’installation de la chaudière a été versé avant la date indiquée. Pour bénéficier du CITE, il faudra en outre que, le paiement de la totalité de la facture soit fait, avant la fin de l’année 2018.
À partir du 28 mars prochain, les dépenses relatives à l’achat de matériaux d’isolation thermique pour les portes d’entrée, les parois vitrées ainsi que les volets isolants seront également exclus. Toutefois, si la facture d’acquisition a été payée entre le 27 septembre dernier et le 27 mars prochain, les ménages bénéficieront d’un taux réduit, mais de l’ordre de 15 % et non de 30 %. En ce qui concerne la réduction de TVA à 5.5 %, elle est maintenue sur les travaux en vue d’améliorer la qualité énergétique des logements achevés depuis 2 ans, y compris, ceux relatifs à l’installation d’équipements d’isolation pour les fenêtres, les volets, les portes ainsi que de chaudières à fioul.