Avec le durcissement des conditions d’emprunt immobilier, le moindre faux pas peut conduire au veto ! Évitez alors d’inquiéter le banquier, peu enclin à prêter sans apport personnel de votre part. Faites le bon calcul, épargnez et présentez un apport qui saura rassurer votre banque. Élaborez votre dossier comme il se doit pour espérer voir votre demande validée.
L’apport personnel, l’élément clé pour espérer obtenir un prêt immobilier
Il n’existe pas de somme obligatoire à apporter pour pouvoir emprunter. Mais les banques, dans les faits, privilégient les clients dont l’apport personnel est substantiel par rapport au prix du bien et à sa nature. Elles considèrent ce montant comme un indicateur de la capacité de l’emprunteur à gérer ses finances et à épargner. Plus la somme est importante, moins les banques ressentent le risque d’impayés. Un apport personnel élevé peut également aider à obtenir des taux d’intérêt plus bas, à la négociation. L’emprunteur peut également éviter les frais supplémentaires comme les primes d’assurance hypothécaire privée (PMI), souvent requises pour les acheteurs qui ne sont pas en mesure de fournir un apport personnel à la hauteur de leur prêt.
Combien apporter ?
Additionnez les capitaux que vous avez pu épargner :
– Livret A
– Assurance-vie
– Produit d’épargne à long terme ou PER individuel
– Plan d’épargne d’entreprise ou PEE
– Plan épargne logement ou PEL
– Plan d’épargne action ou PEA
En général, il est recommandé de fournir un apport équivalent à 10 % de la valeur du bien immobilier, y compris les frais de notaire. Mais, il est préférable d’augmenter cette somme à 15 %. Si vous avez plus, c’est excellent, si vous avez moins, les choses pourraient se compliquer, en fonction des banques. Sachez pourtant qu’il faut avoir un filet de sécurité en cas de coup dur. Il n’est pas forcément conseillé de mobiliser toute son épargne, surtout si les taux d’emprunt immobilier sont particulièrement bas. Il faut pouvoir faire face aux imprévus. Les banques prennent aussi en compte votre épargne résiduelle au moment de traiter votre dossier de demande de prêt. Il est généralement recommandé aux salariés d’économiser l’équivalent de trois à six mois de loyers en cas d’imprévu. Pour les travailleurs indépendants, il est préférable de disposer d’une réserve d’au moins six à douze mois pour faire face aux fluctuations de leurs activités.