19 pays et plus de 60 organisations internationales ont décidé de se battre pour la même cause : limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre d\’ici 2050. Pour défendre cette initiative mondiale, la ministre française, Ségolène Royal, a récemment annoncé l\’application d\’une nouvelle stratégie dans le cadre d\’une « alliance globale pour les bâtiments et la construction », établie à l\’échelle planétaire. Celle-ci a été élaborée pour rassembler les acteurs du secteur des bâtiments et de la construction dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La nécessité d\’une décarbonisation urgente
À l\’heure actuelle, on constate que le secteur de bâtiment bat le record de la consommation énergétique et d\’émission de gaz à effet de serre au niveau planétaire. D\’après les chiffres, la filière consomme le tiers des énergies produites. De plus, elle est tenue comme responsable du tiers de l\’émission mondiale de gaz carbonique.
Dans le cas où cette situation se prolongerait, il est déjà certain que les dangers du réchauffement climatique frapperont à nos portes d\’ici 2050. En effet, selon les estimations des spécialistes des Nations Unies, en cette année, toutes les villes du monde entier seront surpeuplées. Elles seront habitées par 70 % de la population mondiale. Ce phénomène de surpopulation des villes peut avoir significativement un impact sur le climat planétaire. Alarmés par cette situation troublante, les fondateurs de l\’Alliance mondiale pour les bâtiments et la construction se sont fixés un objectif précis : réduire à 3,2 gigatonnes l\’émission de dioxyde de carbone d\’ici 2050. Dans ce nouveau défi, plusieurs pays rejoignent la partie comme la France, les États-Unis, Singapour, le Japon, la Tunisie, l\’Allemagne, etc.
Un plan d\’action draconien
Selon les fondateurs de l\’alliance, seule la réduction de la demande énergétique effectuée par le secteur du bâtiment et de la construction peut remédier à la situation. En effet, en diminuant la consommation énergétique de cette filière, les dégâts écologiques liés à l\’émission de dioxyde de carbone seront atténués. Comme solution, la fondation prône la rénovation énergétique des logements et la construction de bâtiments à énergie positive. Grâce à cette stratégie d\’optimisation d\’énergie généralisée, on peut espérer une diminution de 3,2 milliards de tonnes d\’émissions carboniques mondiale d\’ici 2050.
En France, les autorités ont déjà élaboré des mesures financières pour encourager les Français à participer au défi planétaire comme la prime énergie, l\’écoprêt à taux zéro, etc. Puis, elles ont également imposé des réglementations liées aux nouvelles constructions qui ont pour but de réaliser des économies d’énergie dans la filière du bâtiment. Dans ce contexte, la loi suggère l\’emploi de ventilation naturelle, l\’usage de la géothermie, etc. Ces initiatives ont été prises pour éviter la réalisation des risques climatiques d\’ici à 2050.