Référentiel E+C- : ce nouveau label dénommé « énergie carbone »

Gros plan sur le label « Énergie-Carbone » ou « E+C- », une certification qui garantit la construction de bâtiments à énergie positive et à faible émission de carbone.

E+C- : un label pour des bâtiments exemplaires à énergie positive et à faible émission de carbone

 Baptisé « Énergie-Carbone » et abrégé sous le sigle « E+C- », le label « Bâtiments à Énergie Positive & Réduction Carbone » est une certification unique au monde dans le domaine du bâtiment qui réunit des exigences en terme énergétique, mais aussi en terme d’émissions de gaz à effet de serre. Il garantit donc le respect de bonnes pratiques énergétiques et environnementales dans les constructions en prenant en compte les critères « Énergie » et « Carbone ». Plus clairement, les bâtiments certifiés « E+C- » seront à la fois à énergie positive et à faible émission de gaz carbonique.

Pour se voir octroyer le label, le maître d’œuvre pourra combiner aux choix les 4 niveaux de performances « Énergie » (basés sur l’indicateur Bilan BEPOS) et les 2 niveaux « Carbone » (basés sur les indicateurs Eges et EgesPCE). Par ailleurs, selon la typologie des bâtiments, le label pourra être délivré par 5 organismes de certification à savoir Céquami, Cerqual, Certivéa, Prestaterre et Promotelec Services.

E+C- : en phase d’expérimentation depuis le 17 novembre 2016

 La création du nouveau label « Bâtiments à Énergie Positive & Réduction Carbone » s’inscrit en préambule à la future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment, qui pour rappel devrait être mise en place d’ici 2018 selon les engagements de l’État. Pour l’heure, et ce depuis le 17 novembre 2016, le label en question est encore en phase d’expérimentation volontaire. En ce sens, tous les maîtres d’ouvrages qui souhaitent adopter le référentiel E+C- établi par l’État pour atteindre les objectifs de performances en terme d’énergie et d’émission de carbone pourront faire partie de l’expérience. Les participants pourront s’auto-évaluer dans l’atteinte des objectifs ou soumettre l’évaluation à des certificateurs dédiés. Un comité de pilotage regroupant les professionnels concernés a été chargé du suivi de cette démarche sous la co-présidence de l’État et de Christian Baffy, président du CSCEE (Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique). Ce comité se compose entre autres de constructeurs, d’associations d’énergéticiens ainsi que d’organismes de labellisation.