Eco-PTZ et crédit d’impôt transition énergétique désormais cumulables

En faveur de la promotion de l\’énergie verte, le gouvernement vient d\’autoriser le cumul de l\’éco-PTZ et du CITE à partir du 1er mars. Dans son discours, Ségolène Royal, la ministre de l\’Environnement a évoqué une condition d\’éligibilité relative aux plafonnements de ressources. Elle a affirmé qu\’une fois que les modalités de réformes seront établies, cette barrière de revenu sera relevée. Il a été aussi décidé que cette initiative environnementale sera appuyée d\’autres mesures « vertes ».

L\’alchimie s\’opère entre les deux aides

Récemment, le gouvernement a procédé à l\’assouplissement de la législation liée aux accords de crédits pour la transition énergétique. Selon l\’annonce de la ministre, les particuliers peuvent désormais cumuler l\’éco-PTZ ou éco-prêt à taux zéro et le CITE ou crédit d\’impôt pour la transition énergétique. Cela est dû au fait que ce dernier n\’a pas connu un véritable de succès depuis son application en 2014. C\’est pourquoi les autorités l\’ont reconduit en 2016 en l\’associant avec le fameux éco-PTZ.

Pour rappel, le CITE prévoit une défiscalisation de 30 % sur les travaux de restauration réalisés dans les résidences principales âgées plus de deux ans. Cet allègement fiscal s\’applique également sur les dépenses générées par l\’achat des équipements favorisant l\’économie d\’énergie comme les chaudières, les appareils permettant la régulation de chauffage… Quant à l\’éco-PTZ, il s\’agit d\’un prêt sans intérêt, dédié à la rénovation énergétique.

Jusqu\’à maintenant, le cumul de ces incitations financières est soumis à des conditions de ressources. Pour conjuguer ces aides, le revenu annuel d\’une personne vivant seule ne doit pas excéder les 25.000 €. Quant aux couples et personnes à charge, les plafonds sont fixés respectivement à 35.000 € et 7.500 €.

Les nouveaux engagements « verts » du gouvernement

Dans son discours, outre le cumul de l\’éco-PTZ et du CITE, Ségolène Royal a également annoncé d\’autres mesures incitatives qui permettent d\’atteindre l\’objectif, d\’une croissance verte, fixé par le Président en 2012. À cette époque, celui-ci a relevé le défi de rénover 500.000 habitations tous les ans jusqu\’en 2017. Aujourd\’hui, avec seulement un quota annuel de 350.000 logements, nous sommes encore loin du compte. Afin de booster le marché de la rénovation, le gouvernement va débourser 250 millions d\’euros au profit de 400 territoires. Grâce à ces financements, les travaux énergétiques seront appuyés par les communes. À part cela, pour mettre en avant la politique d\’économie d\’énergie, la ministre souhaite baisser de 75 % à 50 % la production énergétique des centrales nucléaires en commençant par la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey. Mais avant, elle veut résoudre le problème d\’emploi qui sera causé par la disparition du site.