Négocier le prix d’une maison : comment bien s’y prendre ?

Le prix annoncé à la vente d’un bien immobilier peut tout changer et impacter sur la décision d’acquisition. Lorsque l’acheteur potentiel estime le prix trop élevé, il va négocier. Comment bien faire le rapport entre qualité et prix avant de demander un rabais ?

Définir le budget pour l’achat d’une maison

Dans un premier temps, il est indispensable pour celui qui cherche à acheter et à négocier d’identifier précisément le budget qui peut allouer à son projet. Il peut se baser sur certains critères, dont la stabilité de sa situation professionnelle, ses capacités d’apport personnel au crédit immobilier, ainsi que la durée de remboursement du prêt qu’il envisage. Définir le budget en amont de la recherche immobilière permet à l’acheteur de voir quels logements sont dans ses moyens et de prendre du recul quant à ses exigences. Cette étape permet également à de mener les négociations de manière plus sereine et en connaissance de cause.

Se référer sur les prix du marché immobilier

Avant de procéder à la négociation, il faut se renseigner sur l’état du marché immobilier local. L’acheteur présumé pourra comparer les écarts entre le prix du bien à acheter et le prix moyen des maisons similaires dans sa ville ou sa région. Il sera alors plus facile pour lui de négocier le montant de la maison à la baisse en fonction des écarts de prix. Le futur acheteur doit donc prendre en compte le prix au m² moyen des logements situés dans le même quartier ou la même commune que la maison à acheter. Il peut notamment solliciter l’expertise d’un agent immobilier ou d’un notaire pour connaître l’évolution du marché immobilier local. Visiter d’autres logements peut également aider à comparer les prix et à définir de manière précise la marge de négociation.

Évaluer l’état du bien immobilier

En principe, l’acheteur potentiel peut négocier le prix si le bien à acquérir présente des défauts et des imperfections nécessitant des travaux. C’est un argument objectif fréquemment engagé par les acheteurs, puisque la baisse du prix d’achat va permettre de compenser les coûts liés aux chantiers. Lors de la visite de la maison, le vendeur doit obligatoirement présenter le dossier de diagnostics techniques à l’acheteur afin qu’il puisse constater l’état actuel de la maison. Il est également nécessaire d’être attentif et de relever les défauts pouvant appuyer la demande de négociation. Ces imperfections comprennent notamment les fissures, les infiltrations d’eau, ou tout autre défaut pouvant nuire à l’esthétique et au confort de l’habitat.