Crédit immobilier : des taux toujours aussi bas pour l’année 2022

Selon les récents barèmes bancaires, la baisse des taux de crédits immobiliers semble se poursuivre en ce début d’année 2022. Les conditions actuelles sont favorables aux particuliers qui souhaitent obtenir un financement pour concrétiser un projet immobilier.

Les taux d’intérêt continuent de baisser

Marquée par des taux de crédits immobiliers historiquement bas, l’année 2021 a été particulièrement bénéfique pour le marché immobilier. Si certains emprunteurs s’attendaient à ce que l’inflation entraîne une hausse, les barèmes bancaires sortis en ce début de janvier 2022 montrent cependant de nouvelles baisses des taux. Selon l’étude menée par le courtier Vousfinancer à partir de ces barèmes, les taux de certains établissements bancaires ont diminué de 0,15 de point de pourcentage. Les taux moyens s’élèvent ainsi à 1 % sur 15 ans, à 1,15 % sur 20 ans et à 1,4 % sur 25 ans. Les emprunteurs pourvus d’un dossier solide et complet ont toutefois la possibilité de décrocher un taux inférieur à 1 %, pouvant aller jusqu’à 0,75 % sur 20 ans. En effet, les banques privilégient les demandeurs en CDI qui est un gage de revenus stables. Il est également recommandé de venir avec un apport personnel suffisant. Un minimum de 10 % du montant emprunté est requis pour optimiser ses chances de bénéficier d’un taux avantageux.

Un accès restreint au crédit immobilier

Les banques qui ont décidé d’abaisser leurs taux en ce début d’année visent à se démarquer de la concurrence en proposant des offres de crédits plus attractifs. Si cette baisse présente un avantage majeur, les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière rendues obligatoires ce 1er janvier risquent néanmoins de limiter l’accès au crédit immobilier pour certains profils d’emprunteurs. Les banques sont désormais dans l’obligation de restreindre le taux d’endettement à 35 %, et ce pour une durée maximale de 25 ans, sous peine de sanction. Cette réglementation pénalise principalement les primo-accédants qui, bien souvent, ont déjà un crédit en cours, car la limite de 35 % d’endettement risque vite d’être dépassée. Les chances de souscrire un contrat de prêt immobilier sont également réduites pour les emprunteurs dotés de revenus modestes ou qui n’ont aucune épargne ou apport. Sous certaines conditions, une marge de flexibilité à hauteur de 20 % de la production totale des banques peut être accordée aux emprunteurs. Cependant, 80 % de ces crédits dépassant les conditions requises seront réservés aux acheteurs de résidences principales. Les 20 % restants seront accordés aux investisseurs, ce qui représente 4 % de la production totale des établissements bancaires.