Dans le 15e arrondissement de Paris, l’un des plus beaux bâtiments dédiés au sport attire indéniablement la curiosité. Le Tennis de la Cavalerie, situé au sommet d’un immeuble art déco, surprend par son architecture hors du commun. Découvrez les caractéristiques de ce lieu atypique.
Le Tennis de la Cavalerie, un joyau d’architecture
Entre les 7e et 15e arrondissements de Paris, à proximité de l’École Militaire, ce court de tennis se trouve au 6-8 rue de la Cavalerie. Il s’agit d’un bâtiment en béton armé, conçu par l’architecte R. Farradèche et qui abrite un garage à deux étages inférieurs. Son architecture Art déco souligne l’élégance de la structure et lui vaut une place au patrimoine des monuments historiques de la ville. Si l’immeuble fascine par son architecture encore bien préservée à ce jour, il est surtout connu pour abriter le plus beau court de tennis de Paris. Situé au 7e étage, le Tennis de la Cavalerie se compose d’une magnifique structure en bois nid d’abeille qui rappelle la nef d’une cathédrale. Cette voûte abrite un court en greenset ouvert sur l’extérieur, permettant aux joueurs de profiter d’un panorama sur les toits de Paris. Le bâtiment dispose également de belles terrasses sur les côtés qui offrent une vue exceptionnelle sur la Tour Eiffel, le dôme des Invalides et les jardins du Trocadéro. Outre une architecture hors du commun, le Tennis de la Cavalerie est aménagé pour créer une ambiance conviviale. Le court couvert est chauffé et les vestiaires d’époque sont préservés. Il bénéficie aussi de salles de douche à l’italienne, offrant un cadre agréable entre tradition et modernité.
Une institution depuis 1928
Construit en 1924, le Tennis de la Cavalerie ouvre officiellement ses portes en 1928. Il compte aujourd’hui plus de 150 membres passionnés et accueille de grandes figures du tennis qui viennent échanger quelques balles. Les amateurs de tennis qui souhaitent intégrer ce court doivent débourser près de 1900 euros par an pour profiter de ce cadre exceptionnel. En 1986, l’immeuble est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il subit cependant des dégâts lors de la violente tempête de décembre 1999. La couverture du tennis s’est disloquée sur place et finit emportée par le vent avant de s’effondrer dans la rue. La reconstruction du bâtiment commence deux ans plus tard. C’est alors l’architecte Grégoire Nomidi qui se charge de la rénovation du Tennis de la Cavalerie, en collaboration avec le bureau d’études de Robert Lourdin.