Logement, urbanisme et transition énergétique : la formation dédiée aux professionnels de l\’immobilier

Suivant la loi ALUR de mars 2014 et le décret paru jeudi dernier, tous les professionnels des métiers de l\’immobilier seront soumis à une obligation de formation continue à partir du 1er avril 2016. Cette disposition a été instaurée dans le but de mettre à jour et de perfectionner le savoir-faire des professionnels en question.

Les modalités de la formation continue

À partir du début du mois d\’avril prochain, une disposition de la loi ALUR de mars 2014 prendra effet et soumettra tous les professionnels de l\’immobilier à l\’obligation de suivre une formation continue. Cette nouvelle mesure touchera tous les titulaires de carte professionnelle soit plus de 150 000 acteurs immobiliers comprenant les dirigeants, leurs délégataires salariés, les syndics de propriété, gestionnaires et agents commerciaux.

Selon le décret paru le jeudi 18 février dernier, le volume de la formation continue comptera 14 heures par an ou 42 heures sur trois années consécutives, dont 2 heures devront être dédiées uniquement à la déontologie. Elle est soumise à une réglementation et un contrôle tous les trois ans et devient désormais une condition indispensable au renouvellement des cartes professionnelles.

Outre la participation à des actions de formations, la présence à un colloque limitée à 2 heures par an ou l\’enseignement limité à 3 heures par an pourront aussi être comptabilisés comme des heures de formation. Une attestation de formation ou de présence doit être délivrée à chaque participant qui devra ensuite la transmettre soit aux  CCI territoriales et départementales, soit aux titulaires de carte, en charge du contrôle de l\’obligation de formation.

La garantie du savoir-faire des professionnels

L\’objectif principal de la formation continue proposée aux professionnels de l\’immobilier est essentiellement de répondre à une nécessité d\’adaptation des acteurs immobiliers aux contraintes numériques et sociétales. Autrement dit, cette obligation professionnelle a été mise en place pour mettre à jour les connaissances de ces professionnels, mais aussi dans le but de les faire monter en compétence.

Dans cette optique, la formation devra être pratiquement en rapport direct avec le secteur d\’activité exercé par le participant. Elle portera non seulement sur les domaines économique et juridique, mais aussi sur la déontologie et les domaines techniques en relation au logement, la construction, l\’urbanisme et la transition énergétique.

Toutefois, il faudra veiller à la qualité du contenu des programmes, des formateurs et des organismes de formation, car de cela dépendra la performance de cette nouvelle disposition.