Dans le cadre de la protection de l’environnement, les normes et règles en construction ne cessent de changer pour améliorer le système. Dans ce sens, la RT 2012 a par exemple vu le jour pour optimiser la construction des maisons BBC en présentant des conditions beaucoup plus strictes par rapport à la RT2005. Elle sera mise en application à compter du janvier 2013, ce qui va provoquer de grandes conséquences sur le coût total de la construction.
Dans quelle mesure la RT 2012 engendrera-t-elle un surcoût de construction ?
Cette nouvelle règlementation thermique a été appliquée depuis le mois d’octobre 2011 pour les maisons ne servant pas de résidence et en janvier 2013 pour ceux qui servent d’habitation. Ces règles ont influé sur le coût des travaux, beaucoup plus élevé par rapport à normale. D’après les estimations du ministre de l’Écologie et du Développement durable, cette augmentation est de 7% à 8% ce qui n’inclut que les couts des travaux et des équipements utilisés. Si les différentes sources structurelles sont prises en compte, cette augmentation peut très bien aller jusqu’à 15% à 20% du coût normal.
Parmi les facteurs à l’origine de cette hausse, il y a les fournitures et les matériaux utilisés puisqu’il faut qu’ils soient conformes aux nouvelles normes. Outre cela, les couts des travaux sont également plus élevés, une situation causée par la difficulté des travaux. Pour les gros œuvres et les travaux de finition, ils ne doivent effectivement être confiés qu’à des professionnels comme aux architectes par exemple.
Avec ces types de construction, il est également nécessaire de calculer le coefficient de besoin bioclimatique Bbio. Ce dernier ne peut être effectué que par un expert qui a une grande compétence en matière de thermicité. Or, contacter un professionnel implique déjà une hausse des coûts des travaux.
Divergences sur l’estimation du surcoût
Tous les logements nouvellement construits et qui se conforment à la réglementation thermique 2012 reviennent beaucoup plus chers par rapport aux autres puisqu’ils requièrent d’autres investissements plus couteux. De plus, ils exigent des matériaux spécifiques lors de leur construction, ainsi que pour les équipements. Il en est de même pour leur épaisseur puisque c’est aussi un facteur pris en compte.
Ces habitations doivent aussi avoir une très bonne performance pour les équipements. Selon les bureaux d’études qui ont pris part à l’élaboration de cette règlementation 2012, la hausse varie entre 5 et 7% par rapport à celle de l’année 2005. Pour le Programme de Recherche et d’Expérimentation sur l’Énergie du Bâtiment, elle est estimée de 10 à 15 % des couts par rapport à 2005. Dans ce cas, pour eux, il faudra prévoir dans les 1400 € pour aboutir à un tel projet. Mais cette valeur dépend tout de même du type d’habitation à bâtir, de sa surface habitable et d’autres critères encore. Ainsi, pour un logement de 90 m par exemple, il était de 95 000 € en 2010.
Cette hausse des prix est également les résultats d’autres facteurs comme des performances énergétiques par exemple. Celle-ci va de 6,9% à 10,6% en fonction des appareils et des ressources énergétiques utilisés.