Votre investissement locatif est autofinancé lorsque les loyers couvrent vos mensualités. Cette perspective est possible en veillant à un équilibre entre les charges liées à votre prêt immobilier et vos recettes locatives. Choisissez le bien locatif avec minutie, renseignez-vous sur les conditions fiscales et trouvez les meilleures astuces pour limiter vos charges.
Investissement locatif autofinancé : de quoi s’agit-il ?
Dans le cas d’un bailleur ayant souscrit un crédit immobilier, les sommes reçues de son locataire allègent ses charges, notamment celles liées au remboursement de son prêt.
Cependant, le loyer peut ne pas suffire pour couvrir à la fois les mensualités et les charges annexes pour l’obtention du financement immobilier ou les obligations fiscales. Le loyer doit non seulement couvrir la mensualité, mais il doit aussi permettre de payer les frais du crédit immobilier et des assurances, les frais éventuels d’hypothèque, les frais de notaire, les impôts, les frais de gestion locative, etc. Ce sont des coûts auxquels vous devez faire face, si les loyers perçus ne vous le permettent pas. Le montant de la mensualité de votre emprunt doit idéalement être inférieur au montant du loyer si vous souhaitez dégager un bénéfice. L’autofinancement adapté est donc celui qui vous permet de vous constituer une épargne et non le contraire.
Investissement locatif autofinancé : comment calculer le rendement ?
Le rendement est la différence entre le prix d’achat du bien immobilier et les recettes locatives. Il peut s’exprimer en taux net ou en brut.
Le rendement locatif brut est la différence entre le prix d’achat du bien et les loyers perçus hors charges annuelles, le tout multiplié par 100. Le rendement locatif net est obtenu à partir de la formule : (loyers perçus annuels – total des charges annuelles – impôts X 100)/prix d’achat du bien immobilier.
Selon vos objectifs patrimoniaux, un rendement locatif net — pour une location meublée ou vide — entre 5 % et 10 % est considéré comme bon pour assurer l’ensemble de vos charges ainsi que les impôts liés à votre financement immobilier.
Apprenez à limiter vos charges locatives. En bien meublé par exemple, bien que le renouvellement du mobilier s’impose régulièrement, il n’est pas toujours nécessaire d’acheter un équipement onéreux. Investir à moindre coût ne signifie par pour autant lésiner sur le confort des locataires. Optez pour un mobilier solide, pratique et décoratif.